Agelaea pentagyna

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Agelaea pentagyna

Description

Grande liane atteignant 25 m. Phloème interxylaire fréquent. Rameaux parfois profondément cannelés; jeunes rameaux glabres à tomenteux. Feuilles. Pétiole 1-26 cm; rachis 0,1-9 cm; pétiolules 1-9 mm. Folioles 3, elliptiques à ovées ou cordées, glabres ou tomenteuses; 3-8 paires de grandes nervures latérales: celles de la paire basale sont égales ou plus longues que les suivantes et débutent exactement à la base de la foliole; nervation III parfois nettement parallèle; apex acuminé; foliole terminale 2,2-30 X 1,5-17 cm; folioles latérales 1,8-24 X 1,4-12,5 cm, en général asymétriques. Inflorescences ≤ 35 cm, glabres à tomenteuses. Fleurs hétérotristylées. Pédicelle long de ≈ 1 mm. Sépales 2,5-5 X 1 mm, bordés de poils multicellulaires, extérieur velouté. Pétales 3-5,5 X 1 mm, souvent connivents près de la base, glabres. Étamines: les grandes longues de 2,5-6 mm et les petites de 1-4,5 mm. Pistil, hauteur de 2-5,5 mm différente de celle des étamines; style pubescent; ovaire velouté. Fruit: follicules développés 1-5 par fleur, 15-25 X 8-16 mm, piri-formes et en général non terminés par un bec, jamais munis de protubérances grossières. Graine 10-15 X 5-10 mm; testa jaune à rouge, dont environ un quart est charnu.A
A. F.J. BRETELER, C.C.H. JONGKIND & R.H.M.J. LEMMENS 1992: FLORE DU GABON, 33 CONNARACEAE

Distribution (General)

Afrique occidentale, centrale et orientale, Fernando Po, Principe, Comores, Madagascar et Maurice.B
B. F.J. BRETELER, C.C.H. JONGKIND & R.H.M.J. LEMMENS 1992: FLORE DU GABON, 33 CONNARACEAE

Notes

Nous pensons que A. pentagyna forme un complexe de nombreuses micro-espèces ou formes résultant semble-t-il d'un isolement génétique partiel. Sur le terrain, on peut rencontrer deux de ces formes ou davantage, dont la plupart des descendants (souvent très abondants à l'étage forestier) ont un aspect très semblable à la forme parentale. Comme les espèces hétérostylées rencontrent de sérieux obstacles pour s'autoféconder, on en viendrait par conséquent à décrire des espèces sur des différences comme celles de la forme de la feuille et/ou de l'indumentum, comme l'avait fait SCHELLENBERG (1923: 200; 1938: 65), alors même que les fleurs et les fruits sont tous semblables. L'allongement de la liste des espèces qui en résulterait serait rapide et sans limite: les acquisitions, particulièrement celles du Gabon et du Cameroun, apporteraient sans cesse des formes correspondant à autant de « nouvelles espèces » que de nouvelles combinaisons de caractères, alors que ces formes sont souvent en fait des ponts entre des taxa déjà décrits. Ainsi, il existe de nombreuses formes vivant dans un isolement partiel, mais celles-ci ne correspondent à notre avis, qu'aux variations d'une seule et unique espèce: A. pentagyna (exemple: variation de la foliole terminale, voir ).C
C. F.J. BRETELER, C.C.H. JONGKIND & R.H.M.J. LEMMENS 1992: FLORE DU GABON, 33 CONNARACEAE