Adhatoda
Content
Description
Arbrisseaux à feuilles simples coriaces. Inflorescences axillaires ou terminales pédonculées, en épis ou panicules munis de bractées foliacées. Fleurs solitaires ou en glomérules par 3, tribactéolées. Calice court, campanulé à 5 sépales, le supérieur plus large, bidenté. Corolle à tube un peu plus court que le limbe campanulé ou infundibuliforme, élargi vers les ommet,bilabié; lèvre supérieure à bord incurvé membraneux émarginé; lèvre inférieure à 3 lobes; le médian plus large. 2 étamines; un staminode court; anthères à deux loges ± parallèles, mutiques, mais pourtant quelquefois avec un petit éperon obtus, surtout à la loge inférieure; une des loges est insérée un peu plus haut que l'autre, mais non superposée; la loge inférieure a son apex au niveau de la moitié supérieure de l'autre, et jamais au-dessous du milieu. Ovaire ovale, ± pubescent, entouré d'un disque annulaire lobé; deux ovules par loge; stigmate obtus semi-ombiliqué. Fruit comme chez Justicia renflé en massue.A
A. H. HEINE 1966: FLORE DU GABON, 13 ACANTHACEAE
Notes
— Ce genre des tropiques des deux hémisphères est très Voisin du Justicia L.; il comprend 12-15 espèces, arbrisseaux robustes, atteignant 4 m de hauteur, à grandes feuilles plus ou moins coriaces, et ovaires plus ou moins pubescents. Quoique ce groupe de Justiciées semble relativement bien délimité et naturel, il n'y a que le caractère des anthères, loges mutiques non superposées, que l'on peut utiliser pour le séparer des Justicia L. Comme ce caractère ne présente qu'une valeur taxinomique assez faible, il faut avouer ici que la séparation entre Justicia L. et Adhatoda Mill. apparaît artificielle et contestable. Lindau avait mis la plupart des espèces d'Adhatoda Mill. dans sa « Sect. V. Vasica Lindau » de Justicia L. (in Engler et Prantl. Nat. Pflanzenfam. IV 3B 349 (1895) ); d'autres espèces avec quelques taxa considérés par C. B. Clarke comme appartenant à Justicia L., furent places par Lindau (Engler et Prantl. Nat. Pflanzenfam. IV 3B 339 (1895) ) dans le genre Duvernoia E. Mey. ex Nees. La séparation des genres Justicia L. et Adhatoda Mill., ainsi que la position de ce dernier par rapport au genre Duvernoia E. Mey. ex Nees (1847), traité ici comme congénérique, a été discutée par C. B. Clarke (Flora of Tropical Africa 5 221 (1900) Fl. Capensis 5 76 (1901) ). Dans la délimitation du genre Adhatoda Mill. de C. B. Clarke (qui diffère beaucoup de la délimitation originale propose par G. Chr. Nees von Esenbeck Wallich Pl. As. rar. 3 76, 102 (1832) ), les espèces d'Afrique placées par Lindau dans sa section Vasica de Justicia L., se trouvent dispersées dans les genres Justicia (sensu C. B. Clarke), Adhaloda (Justicia Adhatoda L. = Adhatoda vasica Nees) et Rungia (exemple: R. Paxiana (Lindau) C. B. Clarke). Voir aussi Adhatoda Le-Testui (R. Benoist) Heine,note p. 184.
En dépit d'une révision complète des Justiciées qui seule permettrait une mise au point des limites génériques, la conception de C. B. Clarke a été acceptée ici intégralement dans le but pratique de conserver la nomenclature utilisée jusqu'à ce jour; dans l'obligation de suivre cette conception, les combinaisons nouvelles qui suivent ont été reconnues nécessaires pour la présente « Flore du Gabon ».B
B. G. Chr. Nees von Esenbeck 1832: 3: 76, 102
En dépit d'une révision complète des Justiciées qui seule permettrait une mise au point des limites génériques, la conception de C. B. Clarke a été acceptée ici intégralement dans le but pratique de conserver la nomenclature utilisée jusqu'à ce jour; dans l'obligation de suivre cette conception, les combinaisons nouvelles qui suivent ont été reconnues nécessaires pour la présente « Flore du Gabon ».B
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