Glossocalyx
Content
Description
Arbres ou arbrisseaux; feuilles adultes alternes, mais dans le jeune âge, opposées à une feuille réduite à la nervure principale formant une alêne bientôt caduque; pétiole court; limbe entier ou légèrement denté, acuminé. Fleurs pédicellées, irrégulières, dioïques, parfois monoïques (Letouzey), groupées en fascicules axillaires pauciflores (1-5 fleurs). Fleurs mâles: calice campanule subcharnu à 5 segments inégalement développés sauf l'externe allongé en une languette (d'où le nom du genre) les autres pouvant être nuls, réduits à une pointe sur le bord du calice ou atteignant la moitié de la longueur du grand sépale; intérieur du calice partiellement fermé par un velum membraneux bombé, à large orifice; étamines nombreuses (10 à 25) à filets courts, larges, à anthères ovales déhiscentes par 2 valves au sommet de la face interne. Fleurs femelles: même périanthe, velum charnu à orifice plus étroit laissant passer les styles; carpelles nombreux (5 à 8) libres dans des logettes disposées à des hauteurs variables; un seul ovule anatrope basilaire dressé. Stigmate courbe, exsert. Fruit subglobuleux plus ou moins irrégulièrement bossue, subcharnu, formé par les carpelles inclus dans le calice persistant et accru; graines oblongues ou lancéolées.A
A. R. FOUILLOY 1965: FLORE DU GABON, 10 LAURAGÉES MYRISTICACÉES MONIMIAGÉES
Morphology
Le port de ces arbustes est caractérisé par une tête en « goupillon)) (Letouzey) formée de rameaux horizontaux, s'attachant perpendiculairement à la tige par des sortes de contreforts de tissus parenchymateux se réduisant beaucoup par la dessication. De plus, ces rameaux sont caducs, se séparant probablement par une couche séparatrice analogue à celle des pétioles foliaires car la cicatrice laissée est très régulière. D'après N. Halle, il y a une grande analogie avec le cas de la Rubiacée Schumanniophyton dont les rameaux sont également caducs.B
B. R. FOUILLOY 1965: FLORE DU GABON, 10 LAURAGÉES MYRISTICACÉES MONIMIAGÉES
Taxonomy
En créant le genre Glossocalyx, Bentham distinguait deux espèces figurées dans les Icônes: Gl. longicuspis et Gl. brevipes, la première de Fernando-Po et du Gabon, la seconde du Cameroun, toutes récoltées par Mann en 1862. En 1898, Engler décrit Gl. Staudtii du Cameroun. Plus récemment (Bot. Arch. Zeitsch. tome 44 1er cahier (1943) 1 Vienne ), Rudolph Wagner crée Gl. Zenkeri sur l'examen des échantillons de Zenker 1784-2482-3083-4678-4975, espèce caractérisée par la présence de feuilles réduites à une nervure de 15-20 mm de long, glabres dessus et velues dessous, plus ou moins opposées aux feuilles normales. Or, ce caractère est plutôt générique que spécifique.
Dans l'herbier du Muséum de Paris, l'échantillon Klaine 527 a été décrit par Pierre comme type d'un Gl. Klaineiresté manuscrit, caractérisé par le réceptacle à 6 côtes longitudinales et 3 sépales développés; ces côtes proviennent de la présence des 6 carpelles donnant sur la plante séchée des cannelures comme sur le fruit, la présence des graines est révélée de l'extérieur par la surface bossuée de péricarpe. Deux parts d'un échantillon Zenker sans numéro de Mimfia (Cameroun) sont notées: Gl tricuspis K. Sch. espèce qui paraît caractérisée par ses trois sépales développés; la description n'a pas été retrouvée.
L'examen des trente et quelques échantillons d'herbier montre qu'il est préférable de conserver les deux premières espèces décrites en amendant légèrement leur définition, et en ajoutant une variété nouvelle à la seconde.C
C. 1943: tome 44(1er cahier): 1
Dans l'herbier du Muséum de Paris, l'échantillon Klaine 527 a été décrit par Pierre comme type d'un Gl. Klaineiresté manuscrit, caractérisé par le réceptacle à 6 côtes longitudinales et 3 sépales développés; ces côtes proviennent de la présence des 6 carpelles donnant sur la plante séchée des cannelures comme sur le fruit, la présence des graines est révélée de l'extérieur par la surface bossuée de péricarpe. Deux parts d'un échantillon Zenker sans numéro de Mimfia (Cameroun) sont notées: Gl tricuspis K. Sch. espèce qui paraît caractérisée par ses trois sépales développés; la description n'a pas été retrouvée.
L'examen des trente et quelques échantillons d'herbier montre qu'il est préférable de conserver les deux premières espèces décrites en amendant légèrement leur définition, et en ajoutant une variété nouvelle à la seconde.C
Notes
Toutes les plantes examinées présentent sous les nervures principales et parfois sous les secondaires des poils bi-trifurqués couchés vers l'extrémité distale, longs de 0,3-1 mm; le nombre des divisions du calice, fixe sur chaque échantillon, ne semble pas cependant justifier des coupures spécifiques comme unicuspis, bicuspis, tricuspis, etc. La variété Letouzeyi de Gl. brevipes, connue seulement du Cameroun, n'est pas figurée ici (voir Flore du Cameroun, Monimiacées à l'étude).D
D. R. FOUILLOY 1965: FLORE DU GABON, 10 LAURAGÉES MYRISTICACÉES MONIMIAGÉES
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