Piptostigma

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Piptostigma

Description

Arbustes ou petit arbres à indument de poils simples. Feuilles subsessiles à pétiole très court; nombreuses nervures latérales, obliques ascendantes, se terminant contre la marge; nervilles régnlièrement parallèles. Inflorescences le plus souvent caulinaires ou sur les rameaux défeuillés, du type rhipidie, fasciculées, en grappes simples ou composées, plus ou moins allongées, ou fleurs fasciculées à solitaires sur les rameaux. Fleurs ⚥, pédicellées; sépales 3, valvaires, petits. Pétales 6, en deux cycles valvaires, les externes beaucoup plus courts que les internes, semblables aux sépales, les internes grands, lancéolés à linéaires, concaves à la base. Étamines nombreuses, en plusieurs verticilles, oblongues-cunéiformes, thèques oblongues, extrorses, connectifs dilatés et tronqués au-dessus des anthères, filet très courts. Carpelles 3- 14, ovaires ovoïdes-oblongs, velus, stigmates sessiles, capités, agglutinés en une masse globuleuse ± lobulée. Ovules 6-20, bisériés. Fruits à méricarpes sessiles, libres, indéhiscents, ellipsoïdes-oblongs. Graines ± nombreuses, sur deux rangs, ellipsoïdes.A
A. Annick LE THOMAS 1969: FLORE DU GABON, 16 ANNONACEAE

Taxonomy

Les Piptostigma forment un genre très homogène et plusieurs espèces très affines forment particulièrement difficiles à séparer sur du matériel d'herbier: les inflorescences les plus longues sont souvent mal représentées et dans une même espèce paraissent très variables (position, longueur, densités des fleurs); les sépales et les pétales, fréquemment utilisés pour la séparation des espèces, offrent aussi de notables variations; il est très probable, que même après l'anthèse, les uns et les autres s'allongent considérablement. Une étude biologique sur le terrain pourrait amener à certains regroupements difficiles à opérer sur du matériel sec.

C'est le seul genre africain dont les pétales externes sont sépaloïdes, plus courts que les pétales internes, appurtenant à la tribu des Miliuseae au sens d'Hutchinson. Les étamines nombreuses ne correspondent pas à la définition de celles de cette tribu comme la définit Sinclair (Sinclair Gardens' Bull. Singapore 14 175, 178 (1955)), le connectif est en effet élargi-tronqué et masque le sommet des anthères.B
B. Sinclair 1955: – Gardens' Bull. Singapore 14: 175, 178

Distribution (General)

Genre comprenant une douzaine d'espèces d'Afrique tropicale avec le Cameroun pour centre de dispersion.C
C. Annick LE THOMAS 1969: FLORE DU GABON, 16 ANNONACEAE