Phaulopsis barteri

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Phaulopsis barteri

Description

Plantes ressemblant beaucoup à celles de l'espèce suivante. d'environ 1 m de haut, ± glabres ou très finement pubescentes Pétioles jusqu'à 3 cm de long. Limbe des feuilles elliptique-lancéolé, allongé, de 14 x 4 cm, à bords entiers, acuminé, atténué à la base et longuement décurrent sur le pétiole; base du limbe symétrique, jamais sensiblement oblique. Inflorescences terminales et axillaires, strobiliformes, pubescentes, jusqu'à 2,5-8 cm de long et 2,5 cm de diamètre (sans les corolles épanouies); bractées ovales-orbiculaires, de 10 x 6 mm, symétriques; bractéoles elliptiques de 9 x 4 mm, obtuses; segment postérieur du calice ressemblant aux bractéoles et de mêmes dimensions; segments latéraux filiformes-aciculées de 5 mm de long; segments antérieurs obovales-spathulées de 8-10 mm de long et de 2,5 mm de large au tiers supérieur, arrondis et obtus au sommet, ciliés, très légèrement asymétriques-obliques. Corolle jusqu'à 17 mm de long, ± en forme d'entonnoir, blanche; les autres caractères de l'appareil reproducteur se rapprochent de ceux de l'espèce suivante, sauf en leurs dimensions.A
A. H. HEINE 1966: FLORE DU GABON, 13 ACANTHACEAE

Distribution (General)

Gabon (?):B
B. H. HEINE 1966: FLORE DU GABON, 13 ACANTHACEAE

Notes

La présence de l' espèce précédente au Gabon ne semble pas tout à fait certaine, mais pourtant probable. Le spécimen cité est la seule citation connue pour le Gabon. L'espèce est répartie en Afrique occidentale, du Mali au Cameroun; elle existe également en Centrafrique, au Congo (Brazzaville et Léopoldville), et en Afrique orientale. Il s'agit d'une espèce surtout répandue dans les régions montagneuses. La description précédente n 'a pu être établie que sur des spécimens provenant des pays limitrophes du Gabon.
Certains échantillons de cette espèce ne sont pas facilement séparables de l'espèce suivante et de Ph. falcisepala C. B. Clarke; les dimensions des corolles et la forme des sépales antérieurs, caractères distinctifs les plus importants de ces taxa, ne sont pas tout à fait constants. Comme il a déjà été dit après la description du genre, il y a beaucoup d'incertitudes en ce qui concerne la délimitation et la répartition géographique des espèces du genre Phaulopsis et de ses taxa tels qu'ils furent acceptés et traités par C. B. Clarke dans la Flora of Tropical Africa Il y a un mélange presque inextricable dans le groupe des taxa qui furent rassemblés par C. B. Clarke sous les noms de Phaylopsis parviflora Willd., Phaylopsis longifolia T. Thoms. (Speke, Journ. Append. 643, not of Sims), et Phaylopsis falcisepala C. B. Clarke, qui exigeait beaucoup de mises au point. L'espèce suivante appartient, sans aucun doute, également à ce groupe. Il n'est pas impossible qu' elle ait des rapports taxinomiques très étroits avec Phaylopsis longifolia T. Thoms. non Sims, de C. B. Clarke (= Phaulopsis inaequalis Pichi-Sermolli, Webbia 7: 339, 1950), au moins avec une partie des échantillons cités par C. B. Clarke sous ce binôme illégitime. Le lectotype de Pichi-Sermolli, Schimper 367, de l'Ethiopie, est bien distinct du taxon appelé ici Phaulopsis Poggei (Lindau) Lindau. En tous cas, il ne m'est pas possible de considérer les spécimens gabonais cités sous l'espèce suivante comme appartenant à Phaulopsis imbricata (Forsk.) Sweet, même au sens large. Voir à ce sujet aussi les notes de Milne-Redhead (Mem. N. Y. Bot. Gard. 9 22 (1954)), et de Heine (Flora of West Tropical Africa ed. 2 2 400 (1963)).C
C. 1963: ed. 2, 2: 400