Abutilon mauritianum

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Abutilon mauritianum

Description

Herbe ou suffrutex, haut de 0,6-3,5 m, souvent très ramifié, lignifié à la base, toute la plante (jeune) pourvue d'un fin tomentum velouté. Feuille: pétiole environ 4/5 de la longueur de la nervure principale; limbe 2-18 × 1,5-16 cm, papyracé, base cordée, sommet longuement acuminé, à poils étoilés, indument dense sur les deux faces, blanchâtre en dessous, marge légèrement serrulée. Fleur solitaire, axillaire; pédicelle 6-10 cm, articulé à 1-1.5 cm du sommet; calice campanulé, sépales ovales-lancéolés, 6-12 × 3-6 mm, acuminés, verdâtres; pétales 14-20 mm, jaunes parfois rouges à la base ou sur les nervures; tube staminal 6 mm de longueur, à base très élargie, partie libre des filets 3-5 mm, en bouquet ombelliforme; ovaire à 5-30 carpelles multi-ovulées; style à stigmates ponctiformes. Fruit dépassant le calice, d'abord cylindrique, concave au centre, presque glabre, 2,5-3,5 cm de diamètre, 10-17 mm de longueur, hérissé au sommet par les arêtes des méricarpes de 1,5-5 mm, couverts de poils gris, puis à maturité formant une étoile noire brillante. Graines 2-3 par carpelle, réniformes, finement échinulées, brun foncé.A
A. Marc S.M. SOSEF, Gilles DAUBY & W.J. van der BURG 2013: FLORE DU GABON, 45 Clusiaceae, Malvaceae

Distribution (General)

espèce pantropicale, répandue dans toute l'Afrique tropicale et l'île Maurice; au Gabon connue de l'Estuaire, l'Ogooué-Ivindo et l'Ogooué-Maritime, assez commune et anthropophile.B
B. Marc S.M. SOSEF, Gilles DAUBY & W.J. van der BURG 2013: FLORE DU GABON, 45 Clusiaceae, Malvaceae

Common Name

Apindji: kandju; Bakota: ékombókó; Balumbu: póndubuga; Banzabi: kèmbitsi; Bavarama: mwólu; Bavili: tsivi-lla-tava; Bavové: kandji; Bavungu: dundópi; Benga: udongi; Béséki: dongi, momadèté; Fang: ésisim; French: mauve des champs; Ivéa: ndjoa; Loango: liwanga-téna; Mindumu: gitsula, gotsola; Ngowé: mudongi, nzisim; Orungu: nzisim, odongi; bakèlè: limbékè-mè-gwè; éshira-Tandu: katsi-ngèbi

Uses

Les feuilles sont utilisées pour soigner les plaies provenant de piqûre d'épines ou d'arêtes de poisson. Les feuilles seraient comestibles. Les tiges fournissent une très bonne fibre, utilisée pour la confection de hamacs. Elles sont également utilisées comme cure-dents.C
C. Marc S.M. SOSEF, Gilles DAUBY & W.J. van der BURG 2013: FLORE DU GABON, 45 Clusiaceae, Malvaceae