Pennisetum purpureum

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Pennisetum purpureum

Description

Herbe pérenne, stolonifère, chaumes atteignant 6 m de haut et 2 à 3 cm de diamètre , souvent pruineux et pubescents. Ligule ciliée, gaines et limbes plus ou moins pubescents à poils tuberculés à la base. Inflorescences le plus souvent jaunes . Epillets solitaires ou en glomérules; involucres à nombreuses soies, un certain nombre vers le centre, sont plumeuses, les autres scabres; l'une, plus longue peut atteindre de 15 à 40 mm de long, les autres ayant entre 10 et 20 mm. Épillets lancéolés, de 4,5 à 7 mm de long; glume inférieure supprimée ou réduite, la supérieure d'environ 1 mm, à 1 nervure plus ou moins distincte. Fleur inférieure le plus souvent neutre; lemma de taille variable, à 1 ou 3 nervures; paléa souvent réduite ou nulle. Fleur supérieure à lemma aussi longue que l'épillet, scabre dans sa partie supérieure, à 5 ou 7 nervures; paléa étroite, plus courte.A
A. J. KOECHLIN 1962: FLORE DU GABON, 5 FAMILLE DES GRAMINÉES

Distribution (General)

Signalé au Gabon par Thollon, sans localité précise, et par Koechlin, aux environs de Libreville et dans le Fernan-Vaz.B
B. J. KOECHLIN 1962: FLORE DU GABON, 5 FAMILLE DES GRAMINÉES

Common Name

Apindji: Mokoko-a Mikuku; Baduma: Musungu-a-Bakula; Balumbu: Mwandu-tsigu; Banzabi: Musungu-a-ngoï; Bapunu: Iliti; Bavarama: Musungu-bitsutsu; Bavili: Musungu-a-bandjigu; Bavové: Mosongo-a-mokoï; Bavungu: Giliti; Benga: Ungoka-mikuku; Béséki: Dibambé, Nkoku-wi-mendongu; Fang: Nkoc-nzoc, Nkoc-sô; French: Ihongo-amikuku, Ikoko ny'Akowa, Ikoko-ny'abambo, Nko-nzoké, Nsenga-matengu, Sillans: Okongolya, herbe à éléphants, fausse canne à sucre, et d'après Walker; Galoa: Okongolya; Ivéa: Motsongo-andjigo; Mindumu: Lédjondjo, Ombu; Mitsogo: Mokoko-a-migési; Ngowé: Musungu-a-mabambu; Nkomi: Ikoko nya Ré-Mpono; Orungu: Ikoko ny'abambo, Okongolya; échira: Mitsutsu-ngondju, Musungu-bilsulsu

Uses

Excellent fourrage, facile à multiplier par bouturage de chaumes, connu sous le nom d'« Herbe à Eléphants » ou de « Napier ». Résiste mal au piétinement.C
C. J. KOECHLIN 1962: FLORE DU GABON, 5 FAMILLE DES GRAMINÉES