Afraegle asso
Description
L'échantillon de Tisserant présente des feuilles à pétiole long de 2 à 5,5 cm, des pétiolules grêles de 2 mm à 2 cm; le pétiolule de la foliole terminale est plus allongé que le pétiolule des folioles latérales; limbes ovales à ovales-elliptiques de 3,5 X 1,5 à 8 x 4 cm, à base aiguë ou arrondie, à sommet obtus ou obtus-arrondi, crénulés sur les bords; 6-8 paires de nervures latérales. Les fleurs sont très semblables à celles d'A. paniculata; portées par un pédicelle pubérulent, elles sont tétramères et présentent 12 étamines; l'ovaire à 8 loges est remarquablement garni de lignes pubescentes longitudinales entre les filets des étamines; jeunes fruits pubescents 1.A
A. René LETOUZEY 1963: FLORE DU GABON, 6 RUTACÉES ZYGOPHYLLACÉES BALANITACÉES
Taxonomy
La troisième espèce décrite ci-dessous bien que non encore manifestement récoltée au Gabon est peut-être (cf. supra) à l'origine de l'Afraegle gabonensis.B
B. René LETOUZEY 1963: FLORE DU GABON, 6 RUTACÉES ZYGOPHYLLACÉES BALANITACÉES
Distribution (General)
La seconde espèce inconnue au Gabon mais pouvant peut-être s'y rencontrer est Afraegle asso Engl. (Pflanzenwelt Afr. 3 (1915) 761 Nat. Pflanzenf. 19a (1931) 353 Swingle Webber et Batchelor Citrus Industry 1 (1946) 460 ).
Cette espèce a été décrite par Engler d'après des échantillons de Mildbraed récoltés près de Moloundou au Cameroun. Ce serait un arbre d'une trentaine de mètres de hauteur, à folioles largement ovales et à gros fruits. Engler suggérait que cette espèce, ainsi qu'-A. mildbraedii, appartenait peut-être au genre Balsamocitrus Stapf.
L'holotype de cette espèce a disparu de l'Herbier de Berlin et il ne semble pas exister d'isotypes. Non loin de Moloundou et dans des conditions forestières écologiquement analogues a été récolté en République Centrafricaine, dans la région de Mbaïki et Boukoko, un échantillon (Tisserant 2119, fl. mai, « Kpakpo » en Lissongo) qui pourrait être considéré comme appartenant à l'espèce en cause; il est cependant prudent d'attendre de nouvelles récoltes, tant vers Moloundou que vers Mbaïki et Boukoko, avec fruits en particulier, pour se prononcer avec quelque certitude sur cette question.C,D,E
C. 1915: 3: 761, D. 1931: 19a: 353, E. Swingle 1946: 1: 460
Cette espèce a été décrite par Engler d'après des échantillons de Mildbraed récoltés près de Moloundou au Cameroun. Ce serait un arbre d'une trentaine de mètres de hauteur, à folioles largement ovales et à gros fruits. Engler suggérait que cette espèce, ainsi qu'-A. mildbraedii, appartenait peut-être au genre Balsamocitrus Stapf.
L'holotype de cette espèce a disparu de l'Herbier de Berlin et il ne semble pas exister d'isotypes. Non loin de Moloundou et dans des conditions forestières écologiquement analogues a été récolté en République Centrafricaine, dans la région de Mbaïki et Boukoko, un échantillon (Tisserant 2119, fl. mai, « Kpakpo » en Lissongo) qui pourrait être considéré comme appartenant à l'espèce en cause; il est cependant prudent d'attendre de nouvelles récoltes, tant vers Moloundou que vers Mbaïki et Boukoko, avec fruits en particulier, pour se prononcer avec quelque certitude sur cette question.C,D,E
Notes
1Cet échantillon paraît très proche par ses feuilles de Balsamocitrus dawei Stapf (Journ. linn. Soc. 37 504 et pl. 22 (1904) ), espèce appartenant à un genre considéré jusqu'à ce jour comme monospécifique et connue seulement de l'Ouganda; les fleurs de cette dernière espèce sont cependant pentamères (et non tétramères), renferment 10 étamines (soit 2 fois le nombre de pétales) et non 12 (soit 3 fois le nombre des pétales), l'ovaire paraît glabre (et non pubescent).F
F. 1904: 37: 504: et pl. 22
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