Hippocrateoideae

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Hippocrateoideae

Description

Les anciennes Hippocratéacées méritent encore le rang de sous-famille: ce sont de grandes lianes (le plus souvent), inermes, à rameaux ultimes, feuillés florifères et occasionnellement préhensiles (chez toutes les lianes ou formes sarmenteuses).A
A. N. HALLÉ 1986: FLORE DU GABON, 29 CELASTRACEAE HIPPOCRATEOIDEAE (avec compléments pour d'autres pays d'Afrique et Madagascar)

Taxonomy

(3 espèces sensu A.C. SMITH, HALLÉ et WILCZEK).
Les deux principales tribus de cette sous-famille, Salaciae et Hippocrateae présentent en commun les caractères essentiels sur lesquels était fondée l'ancienne famille des Hippocrateaceae. Dans les premiers genres connus, spécialement chez Salacia et Hippocratea, un disque charnu est présent et sépare la corolle pentamère de l'androcée trimère. Ainsi le nombre d'étamines est le même que celui des loges de l'ovaire, soit 3, et ce caractère paraît aller de pair avec la qualité extrorse des anthères. Découverts postérieurement, d'autres genres africains, étroitement apparentés par leurs fruits et leurs graines aux Hippocrateae, présentent des caractères staminaux différents paraissant en rapport avec une absence remarquable de disque: les étamines n'étant plus à la fois nettement extrorses et au nombre de 3. Chez Campylostemon, décrit en 1862, les étamines sont introrses et au nombre de 5. Tristemonanthus, décrit en 1940, a 3 étamines nettement introrses. Enfin Bequaertia, créé en 1956, présente 3 étamines plutôt extrorses. Les caractères fondamentaux tirés de l'androcée étant déconsidérés par une telle diversité, c'est l'homogénéité florale des Hippocratéacées qui devint contestable. Incorporée aux Célastracées malgré l'antériorité de leur création, la famille des Hippocratéacées disparaît du fait d'un malencontreux et abusif classement des Célastracées dans une liste de Nomina Familiarum Conservanda (appendice II du code International de Nomenclature Botanique, cf. BULLOCK Taxon 7 10, 18 (1958)).B
B. BULLOCK 1958: 7: 10, 18