Salacia stuhlmanniana
Description
Liane glabre contenant du caoutchouc. Bois montrant en coupe des cernes concentriques interrompus. Feuilles opposées ou subopposées. Pétiole de 3-6(-l 1) mm. Limbe brun roux subdiscolore et subcoriace de 5-11 x 2,5-4,5 cm, à base brièvement cunéiforme, à acumen court, à marge subentière ou dentée. Nervures secondaires 7-10 paires. Fleurs axillaires en fascicules sessiles pauciflores ou jusqu'à 20-flo-res. Bouton ové. Pédicelle plutôt grêle de 3-8 mm. Sépales très inégaux et dentés sublaciniés. Pétales ovés de 2,2-3 x 1,75-2,5 mm. Disque tronco-nique de 1,7 mm de diamètre, 0,6 mm d'épaisseur et faiblement étranglé à mi-hauteur, un peu lobé verticalement entre les bases des pétales. Étamines de 1-2 mm à anthère largement cordiforme plus large que longue, microapiculée ou non. Pistil pyramidal à stigmate étroitement tronqué. Loges enfoncées de plus de la moitié de leur hauteur; 2 ovules par loge superposés. Fruit globoïde de 2-3 cm de diamètre, lisse ou ± rugueux et tri-costé, au moins vers le sommet.A
A. N. HALLÉ 1986: FLORE DU GABON, 29 CELASTRACEAE HIPPOCRATEOIDEAE (avec compléments pour d'autres pays d'Afrique et Madagascar)
Taxonomy
ROBSON en 1966, probablement pour des raisons géographiques, écarte la synonymie du S. lomensis proposée par nous en 1958 et 1962. Malheureusement son point de vue n'est pas étayé par des arguments morphologiques; il note une parenté avec le S. congolensis sans rien préciser. Nos nouvelles analyses confirment le rapprochement des S. lomensis et S. stuhlmanniana: le nombre d'ovules est le même, soit 2 par loge; les sépales sont inégaux, érodés dentés et semblables; le disque est tronconique (Lock 43528, Ghana) comme Pedro & Pedrogao 5468, du Mozambique; il est dépourvu de sillon périgyne comme Schlieben 2225, de Tanzanie. On peut donc maintenir cette synonymie en reconnaissant cependant que les différences végétatives sont d'un intérêt au moins variétal et même plutôt sous-spécifique.
La présence du S. stuhlmanniana au Cameroun est fondée sur l'échantillon Staudt 591, Johann Albrechtshôhe (Kumba), fl. févr. (type non retrouvé du S. gilgiana Loes.). Un autre échantillon est rapporté à cette espèce, mais avec doute à cause du nombre d'ovules qui est de 4 par loge: Mildbraed 4249, env. de Moloundou, 15.15'E, 2.30'N, 14.1.1911 (fl.), HBG! Cette espèce, observée comme souvent ripicole, est très mal connue au Cameroun; elle est à rechercher au Gabon.B
B. N. HALLÉ 1986: FLORE DU GABON, 29 CELASTRACEAE HIPPOCRATEOIDEAE (avec compléments pour d'autres pays d'Afrique et Madagascar)
La présence du S. stuhlmanniana au Cameroun est fondée sur l'échantillon Staudt 591, Johann Albrechtshôhe (Kumba), fl. févr. (type non retrouvé du S. gilgiana Loes.). Un autre échantillon est rapporté à cette espèce, mais avec doute à cause du nombre d'ovules qui est de 4 par loge: Mildbraed 4249, env. de Moloundou, 15.15'E, 2.30'N, 14.1.1911 (fl.), HBG! Cette espèce, observée comme souvent ripicole, est très mal connue au Cameroun; elle est à rechercher au Gabon.B
Distribution (General)
Côte-d'Ivoire, Ghana, Togo, Cameroun, Somalie, Tanzanie, Zanzibar, Mozambique. GabonC
C. N. HALLÉ 1986: FLORE DU GABON, 29 CELASTRACEAE HIPPOCRATEOIDEAE (avec compléments pour d'autres pays d'Afrique et Madagascar)
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