Filicales

Primary tabs

Filicales

Description

Fougères terrestres, epiphytes ou (rarement) aquatiques, rampantes ou grimpantes, herbacées ou (rarement) arborescentes. Tige: rhizome rampant ou dressé. Frondes insérées en spirale, simples, pennées à quadripennées, de texture herbacée ou coriace. Nervation dichotome ou pennée, ou réticulée. Fronde fertile généralement semblable à la stérile, parfois réduite et dimorphe. Sporanges marginaux, ou nés à la face dorsale du limbe, le plus souvent groupés en sores circulaires, réniformes, linéaires, ou fusionnés en un coenosore, protégés ou non par une indusie de forme variable ou par un lobe de la fronde recourbé sur lui (fausse indusie). Sporange sessile ou porté par un pied, l'assise externe différenciée en anneau de forme variable, et s'ouvrant à maturité par une fente verticale ou transversale. Spores tétra-édriques ou bilatérales Gamétophyte thalloïde, chlorophyllé, cordé, portant des organes sessiles à la face inférieure.A
A. M. L. TARDIEU-BLOT & N. HALLE 1964: FLORE DU GABON, 8 PTÉRIDOPHYTES. – PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU GABON ET SOUS LA DIRECTION DE A. AUBRÉVILLE MEMBRE DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES D'OUTRE-MER PROFESSEUR AU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE

Taxonomy

Les différentes familles de Filicales ont été diversement définies par les ptéridologues récents: Ching, Copeland, Holttum, Alston, en particulier. Nous suivrons à peu près l'ordre adopté dans notre ouvrage sur les Ptéridophytes d'Afrique intertropicale française (Mém. IFAN no 28 (1953)), quelque peu modifié par Alston dans « The Ferns and Fern allies of West Tropical Africa (1959) »; en ce qui concerne la délimitation des familles, nous adopterons les conceptions d'Alston.B
B. 1953: no 28

Distribution (General)

Les Filicales comprennent plus de 9 000 espèces, réparties surtout dans les régions chaudes et humides Souvent abondantes dans les régions tempérées, elles forment parfois l'élément dominant des flores tropicales et subtropicales de montagne. Certaines espèces peuvent être adaptées à la sécheresse par un certain nombre de mécanismes: sécrétion de mucilage, reviviscence, feutrage d'écaillés, présence d'un enduit cireux.C
C. M. L. TARDIEU-BLOT & N. HALLE 1964: FLORE DU GABON, 8 PTÉRIDOPHYTES. – PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU GABON ET SOUS LA DIRECTION DE A. AUBRÉVILLE MEMBRE DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES D'OUTRE-MER PROFESSEUR AU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE