Justicia tigrina

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Justicia tigrina

Description

Plante atteignant 1,80 m de hauteur, légèrement pubescente, à tige et feuilles vertes d'un vert glauque foncé. Pétiole de 1-7 cm de long. Limbe des feuilles elliptique, acuminé de 10 x 7 cm, quelquefois légèrement cordé, souvent ± atténué à la base; acumen assez allongé; pétioles, côte médiane et nervures à pubescence fine et dense; limbe de la feuille en-dessus pubescent de façon éparse puis glabrescent. 7-8 paires de nervures latérales. Inflorescence en forme d'épi dressé et très allongé jusqu'à 22 mm de long et environ 1 cm d'épaisseur. Feuilles de l'inflorescence comme les bractées, linéaires-lancéolées, jusqu'à 14 mm de long. Fleurs disposées en petits fascicules opposés, chacun à 1-4 fleurs; pédoncules d'environ 5 mm de long; les fascicules présentent fréquemment des boutons floraux stériles. Bractées, bractéoles et sépales ± de même forme et longueur, linéaires-acuminées, de 7-10 mm de long, à l'état vivant violacées ou grisâtres-violacées, ou souvent tachetées de violacé à la base et au sommet; tous ont une fine, mais très dense pubescence grisâtre. Corolle d'environ 14 mm de long, pubescente, jaunâtre, zébréetigrée dans l'étendard, de violet foncé, à labelle piquetée de violet foncé (d'a près N. Hallé 2176); les deux étamines de même couleur que la corolle ont des filets glabres d'environ 4 mm de long. Anthères à deux loges parallèles et un peu superposées, toutes deux munies à leur base d'un petit appendice hyménoïde en forme de crête de poule: cet appendice correspond très bien à ceux des autres Justicia traités ici; la loge supérieure est ciliée au sommet et le long du connectif, longue de 1,3 mm; loge inférieure avec quelques poils glanduleux à la base, d'environ 1 mm. Ovaire glabre, de 2 mm de haut, à quatre ovules. Style de 11 mm légèrement pubescent sur sa moitié inférieure. Fruit inconnu.A
A. H. HEINE 1966: FLORE DU GABON, 13 ACANTHACEAE

Notes

— Il s'agit évidemment d 'une espèce endémique très rare; les récoltes de N. Hallé en 1963, sont les premières succédant à la récolte du type par Bates. La position de cette espèce, longtemps restée douteuse, a pu être enfin rectifiée grâce aux nouveaux matériaux.B
B. H. HEINE 1966: FLORE DU GABON, 13 ACANTHACEAE