Whitfieldia brazzae

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2. H. Baillon et C. B. Clarke ont écrit l'épithète « Brazzei », ce qui correspond au génétif de « Brazzeus». Une latinisation du nom de Savorgnan de Brazza de cette manière, est une violation des règles de la grammaire latine; E. De Wildeman avait déjà fait un effort pour la corriger, en Whitfielia Brazzae (Ann. Mus. Congo. Bot. Sér. V 1 316 (1906)). « Brazzaeus » est en tous cas moins incorrect que « Brazzeus ». En accord avec la recommandation 73 C du Code international de la Nomenclature botanique (éd. Montréal, 1961; voir aussi l'épithète de l'Andropogon Brazzae Franchet: J. Koechlin Flore du Gabon 5 156 (1962)) l'épithète est rectifiée ici en Brazzae.A 1. — Cette espèce est très voisine de la précédente avec laquelle elle fut confondue jusqu'à la présente révision. E. De Wildeman, ne connaissant pas les matériaux originaux des Stylarthropus Thollonii et Brazzae de H. Baillon, les décrivit à nouveau sous les noms de ·Whitfieldia Gilletii et sylvatica. Il reconnut parfaitement les caractères distinctifs de ces deux espèces: Whitfieldia sylvatica « se différencie. surtout par ses bractéoles ovales et non elliptiques, par sa corolle glabre à l'intérieur du tube. Il y a certainement une différence dans la couleur des fleurs, car à l'état sec celles du W. sylvatica sont d'un jaune brunâtre uniforme, les nervures se détachant nettement sous forme de lignes, tandis que celles du W. Gilletii sont violacées nettement tachetées ». Outre ces caractères, il faut encore noter le style entièrement glabre et la longueur de la corolle: 19-22 mm chez W. Thollonii, et jusqu'à 31 mm chez W. Brazzae Cette espèce n'est représentée, dans les herbiers consultés, que du Congo; sa présence au Gabon est fort vraisemblable.B

A. J. Koechlin 1962: 5: 156, B. H. HEINE 1966: FLORE DU GABON, 13 ACANTHACEAE