Julbernardia
Description
Feuilles plurijuguées, rarement unijuguées. Folioles souvent criblées de points translucides. Pétiolules courts, généralement tordus. Inflorescences en panicules de petites fleurs. Bractéoles valvaires enveloppant le bouton, carénées dorsalement. Réceptacle plan ou légèrement concave. Sépales 5, égaux ou subégaux, libres, bien développés, densément ciliés. Pétales 5, dont I grand et les autres très réduits. Étamines 10, exsertes, sensiblement de même longueur, dont 9 soudés à la base et 1 libre. Fruits déhiscents en 2 valves ligneuses, s'enroulant lors de la déhiscence.A
A. A. AUBRÉVILLE 1968: FLORE DU GABON, 15 LÉGUMINEUSES — CAESALPINIOIDEAE
Taxonomy
Les mêmes botanistes ont donné au genre Julbernardia un sens large qui leur permet d'y inclure 3 espèces des forêts claires et savanes australes: J. Baumii, J. globiflora et J. paniculata, et en outre 2 espèces des forêts du Tanganika et du Kenya, J. magnistipulata et J. unijugata. Hauman et Duvigneaud avaient réuni les 3 espèces zambéziennes dans un genre distinct Pseudo-berlinia.
Nos 3 espèces guinéo-congolaises se séparent :B
B. A. AUBRÉVILLE 1968: FLORE DU GABON, 15 LÉGUMINEUSES — CAESALPINIOIDEAE
Nos 3 espèces guinéo-congolaises se séparent :B
Distribution (General)
Ce genre comprend 3 espèces de grands arbres de la forêt dense humide guinéo-congolaise: une apparemment rare et endémique gabonaise, J. Hochreutineri; une seconde connue des secteurs maritimes du Gabon et du Mayombé, non signalée dans la forêt congolaise, J. Brieyi; la troisième, J. Seretii, a une aire vaste, depuis le sud de la Nigéria, au Cameroun, Gabon, Mayombé et Congo. Léonard et Troupin ont rapporté au genre Julbernardia une quatrième espèce commune de la forêt dense camerounaise et gabonaise, à feuilles unijuguées, que nous préférons laisser comme type d'un genre monospécifique: Paraberlinia bifoliolata.C
C. A. AUBRÉVILLE 1968: FLORE DU GABON, 15 LÉGUMINEUSES — CAESALPINIOIDEAE
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